Brise...
Une brise légère souffle sur mon pelage, ébourrifant mes poils et me tirant du monde du someil. D'un oeil hagard j'observe autour de moi le décor du foyer de fortune. Autour de moi un champ de tiges vertes surmontées d'un tube marron s'agitent avec le vent qui m'a sortie de mes rêves. Me levant rapidement, jefrissone un instant en quittant la chaleur des roseaux écrasés sur lequels j'ai dormi. Tandis que j'enroule ma queue autour de mes pattes j'entame une toilette méthodique alors que mes pensées dérivent. Je me suis installées ici pour la nuit d'accord, mais cette épaisse foret de plantes aquatiques ne laissait pas beaucoup de places pour d'éventuels proies. Hors cela fait éjà de jours que je jeûn et même si les punitions de ma mère m'on fait endurer bien pire je dois trouver à manger et vite. Une de mes oreilles se tourne vers l'arrière et sans réfléchir je bondis sur la source du bruit. La bête que je viens de tuer est un batracien verdâtre qui n'a surement même pas compris qu'il allait mourir. Mi-surprise mi-apeurée par l'instant de tueuse que m'a transmis ma mère, je fais rouler la bête sur le dos. J'hésite assez lontemps et finalement la faim est la plus forte et avec un mine dégoûter j'avale la chose. Une partie de ma faim ainsi combler je me dirige vers le lac pour me désaltéré ne manquant pas d'écraser tous les insectes qui aurait eu la même idée. Quand j'arrive devant celui-ci je manque de vaciller en aperçevant la forme noire et luisante à l'horizon. La pierre aux cauchemars, c'est ainsi que je l'ai nommé car elle tue. Elle tue l'âme des malheureux, elle vend leurs âme au diable et les réduits à l'etat de marionette. A l'intérieur se cache trois divinité : Noir, Blanc et Or, le dernier m'a choisit car mon âme avait était souillé. Souillée par la haine que je vouais à ma mère et mon père. Les larmes tombent une a une en repensant à cette nuit de cauchemar.
Mais d'un mouvement rapide je les essuis et me force à remplacer la tristesse, la peur et la douleur par une envie de vengean et de la colère. J'essai de m'imaginer avec une vraie famile qui m'aurait aimé et chérie mais seul mes propres souvenirs familiales reviennent...
Alors que je m'apprête à laper quelques grogés, mes oreilles pivotes. Repoussant l'envie de sauter de ssus et d'égorger aussi sec, j'hule l'air. Et je retiens le parfum ténu d'un chat. Un peu paralisé, j'enroule la queue autour de mes pattes et fixe le bosquet d'où provient l'odeur.